Ce mois-ci, nous avons eu le plaisir d’interviewer Alain Etienne, co-fondateur de Kazidomi et ancien entrepreneur au Start.LAB.
Chaque mois, pour notre newsletter, nous partons à la rencontre d’entrepreneur.e.s inspirant.e.s. Ils.Elles partagent avec vous leurs précieux conseils pour tout jeune qui désire se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Mais pas que!
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Peux-tu te présenter en quelques lignes?
Je suis le cofondateur de Kazidomi.
Après avoir étudié à Solvay, j’ai également étudié à HEC Paris puis au MIT avant de travailler chez McKinsey. L’appel entrepreneurial et ma passion pour un mode de vie sain m’ont ensuite conduit à sauter à bord d’un projet entrepreneurial, et je ne l’ai jamais regretté !

Peux-tu nous en dire plus sur Kazidomi?
Kazidomi est un eCommerce qui a pour mission de démocratiser les produits sains et naturels grâce à un système d’adhésion qui permet d’acheter tous ses produits en ligne jusqu’à 50% moins cher.
Quel est ton lien avec le Start.LAB?
Nous avons débuté Kazidomi dans le Start.LAB, parmi les tous premiers projets. Olivier Witmeur est d’ailleurs toujours dans notre advisory board !
Quelles ont été les 3 grandes motivations à lancer Kazidomi?
1. L’envie de faire bouger les choses dans un marché dont on est passionnés.
2. La conviction qu’on peut faire des choses super dans le digital en Belgique et qu’on ne le fait pas assez.
3. Le besoin de sentir qu’on contribue concrètement à améliorer le monde au jour le jour.
Kazidomi fait-elle face à beaucoup de concurrence? Quelle stratégie a été mise en place afin de relever ce défi?
Oui beaucoup (des eShops, des magasins bio, etc.) mais nous avons mis la barre très haut en terme de qualité de produits, de service de catalogue, etc. et c’est là qu’on fait la différence. Notre marque propre est aussi un vrai changement, qu’on voit très peu dans les start-ups comme nous.
3 conseils que tu donnerais à un.e jeune qui souhaite se lancer?
1. Voir grand, il faut avoir de l’ambition. Les start-ups étrangères n’ont pas froid aux yeux mais en Belgique on voit trop petit, mais la décision la plus importante que l’entrepreneur prend c’est de choisir la taille du marché qu’il vise.
2. Ne pas perdre de temps avec les pitchs, le networking, les conférences, les meetings, etc. c’est bien mais à petite dose. J’ai vu pas mal de spécialistes des events en tous genre qui deviennent très bons pour parler de la boite qu’ils vont lancer mais qui n’avancent pas beaucoup dans le lancement. Il faut aller vite et bosser dur.
3. Ne pas être cheap trop longtemps. Le pire qui peut arriver n’est pas de se planter, c’est de survivre avec une entreprise qui ne devrait pas, parce qu’on ne fait quasi aucune dépense et qu’on ne se paye pas. C’est une erreur, le temps est la ressource la plus rare. Il ne faut pas la gaspiller et stagner trois ans dans un projet qui ne va nul part. C’est pire que de foncer et vivre une belle expérience d’un an mais qui n’aboutit pas. Chez Kazidomi, on a parfois eu trop peur de dépenser en marketing, pour embaucher les bonnes personnes ou pour les outils qu’on utilisait. Finalement, on se retrouve à payer plus cher parce que l’on doit tout de même changer de solution et dépenser plus, et on a investi au mauvais endroit pendant tout un temps sans avoir de résultat (on en a pour son argent généralement).
Les entrepreneurs de notre réseaux vous partagent leur conseils ! Cette interview de Michel Canei pourrait vous intéresser.